Demandes autochtones de réconciliation et d’indemnisation

La réconciliation est une priorité pour la société

« Veiller à ce que les voix, la culture et le patrimoine autochtones soient renforcés contribuera à bâtir un Québec meilleur pour tous les Québécois. »

 

MONTRÉAL, QUÉBEC – Le Parti canadien du Québec (CaPQ) se consacre à la réconciliation avec les peuples autochtones du Québec.

 

Le sixième principe du Parti canadien du Québec inclut la réconciliation avec les peuples autochtones. Le Parti ne fait que commencer ce qu’il sait être un long voyage de découverte pour lui-même et ses membres alors qu’il navigue à travers ce sujet naturellement complexe et souvent douloureux avec l’aide des peuples autochtones du Canada.

 

Néanmoins, en tant que parti d’action dans tous les domaines qu’il choisit d’aborder, la CaPQ propose en toute bonne foi les recommandations suivantes :

 

  • Une répudiation complète et inconditionnelle et l’annulation de la Doctrine de la Découverte.
  • Un système de justice Inuit entièrement remanié au Nunavik, principalement contrôlé par les Inuits eux-mêmes afin de surmonter les taux d’incarcération élevés et un système provincial mal adapté pour répondre à leurs besoins.
  • Poursuite complète des demandes d’indemnisation pour les Inuits, les Cris et les autres Premières Nations, afin de s’assurer que les peuples autochtones, leurs survivants et/ou leurs descendants reçoivent ce qui leur est dû par le biais de divers traités, accords et règlements de recours collectifs.
  • Enseignement obligatoire de l’histoire des pensionnats du Québec dans le cadre du programme scolaire provincial du Québec.
  • Kanien’kéha : ka : Sur la base d’une rencontre du 27 juillet 2022 entre les représentants du Parti canadien du Québec et le grand chef Kahsennenhawe Sky-Deer de Kahnawake, le Parti appuie pleinement les propositions suivantes :
    • Réclamant l’exemption complète de la Charte de la langue française du Québec pour toutes les Premières Nations de la province non parties à la Convention de la Baie James et du Nord québécois (1975) ou à la Convention du Nord-Est québécois (1978);
    • La mise en œuvre complète d’un programme de 12e année à la Kahnawake Survival School, basé sur les valeurs kanienʼkehá꞉ka, l’expansion de l’enseignement de la langue kanien’kéha et des besoins culturels spécifiques;
    • Appel au gouvernement du Canada et au financement privé (philanthropique) pour assurer la construction, l’achèvement et l’exploitation réussis d’un musée et centre culturel de Kahnawake ;
    • Plus d’opportunités de rapprochement entre les jeunes Kanienʼkehá꞉ka et leurs homologues francophones, anglophones et des minorités ethniques à Montréal et partout au Québec.

 

  • Algonquin Anishinaabeg de Kitigan Zibi :
    • Une enquête immédiate et la poursuite de l’accès à l’eau potable pour la communauté de Kitigan Zibi par les gouvernements fédéral et québécois ;
    • Un échéancier clair pour la construction de maisons pour les familles Anaïsnabe qui manquent actuellement de logements adéquats sur réserve. Le gouvernement du Canada alloue 401 millions de dollars au Québec pour les exercices 2019-2020 à 2023-2024 pour lutter contre l’itinérance, y compris l’itinérance chez les Autochtones.
    • Il est temps d’agir ;
    • Un programme ciblé entièrement financé pour former de jeunes étudiants algonquins Anishinaabeg à devenir des praticiens de la santé, dans le but de retourner servir dans une clinique médicale dans une réserve;
    • Concernant. L’éducation, la poursuite de programmes de type hybride avec Heritage College, l’Université d’Ottawa, l’Université de Québec, etc. pour permettre aux étudiants anishinaabeg de réduire le temps de déplacement pour les études avancées. Cela nécessite nécessairement une mise à niveau de la vitesse et de la bande passante de la connectivité Internet – idéalement à partir d’un programme nouveau ou existant du gouvernement du Québec ;

 

  • Enfin, statut immédiat de langue associée du Québec pour toutes les langues autochtones actuellement parlées sur le territoire provincial aujourd’hui, avec l’objectif de devenir des langues officielles du Québec d’ici 2030.

 

Aspects clés du document :

 

  1. Justification de l’annulation de la doctrine de la découverte.
  2. Perspectives du territoire algonquin Anishinaabeg, Kitigan Zibi.
  3. Perspectives des Kanien’kéha : ka re. la souveraineté éducative, d’autres questions.
  4. Recommandations du Parti canadien du Québec dans la poursuite de son sixième principe de « rapprochement et réconciliation ».